mercredi 21 novembre 2012

avec le volley-ball, des vacances sportives...






Etre propriétaire à Villers, c'est aussi bénéficier d'activités sportives variées, pour toute la famille et plus particulièrement pour les jeunes ! Connaissez vous le volley ball à Villers?

Avec le football, pratiqué toute l’année par les Villersois, la voile et le tennis, le volley-ball est l’un des sports majeurs de notre station balnéaire.
-  Un peu d’histoire : dans les années cinquante, un seul terrain, bordé d’un charmant jardin, accueille les premiers volleyeurs place Fanneau. Parmi eux, quelques joueurs d’un excellent niveau comme Jean-François Rougier dit « Fafi » et Daniel Nourry, international junior.
L’engouement croissant pour ce sport conduit la municipalité à créer un second terrain à la place du jardin public au début des années soixante. De ce fait, Villers-sur-Mer reçoit de nombreuses équipes dans le cadre de tournois inter-plages, dont celle d’Houlgate qui, grâce à ses internationaux (notamment Fred Arroyo, qui fut capitaine de l’équipe de France) rafle régulièrement la mise, ici ou ailleurs (Houlgate, Riva-Bella, Saint-Aubin, Trouville, Cabourg…) À l’époque, les matchs officiels rassemblaient six joueurs, quatre hommes et deux femmes. Ce n’était pas tout à fait la parité, mais les bonnes passeuses faisaient l’objet de toutes les attentions, car elles faisaient souvent la différence.
Au début des années soixante-dix, une nouvelle génération évoluant dans le championnat de Nationale 1 fait son apparition et modifie la donne. Marc Mouis, international espoir, Christian Caldaguès, actuel président du club, Guy Robin et Philippe Laurent, qui n’ont – presque rien – perdu de leur talent et font encore aujourd’hui les beaux jours du volley-ball villersois face aux générations montantes (les Lafflers et Peton, pour ne citer qu’eux.) 
De six joueurs, on est rapidement passé à trois, ce qui était déjà le cas hors tournois officiels.
Et puis vint le sable, au début des années quatre-vingt-dix, avant que le beach-volley ne devienne discipline olympique.
Le réaménagement, en 1997, de la place Fanneau, provoqua la disparition des deux terrains en dur, officialisant cette évolution. Pour autant, le volley-ball n’a rien perdu au change quant à sa vitalité et sa convivialité, ses deux atouts majeurs. 

- Le volley-ball villersois aujourd’hui : il se pratique sur le sable, presque en toutes saisons à partir du moment où les conditions météorologiques le permettent (pas de matchs cette année pendant les vacances de la Toussaint, contrairement à 2011) .
Il rassemble des joueurs des deux sexes, de tous les âges et de tous les niveaux (équipes de trois ou quatre joueurs.) Cinq tournois majeurs sont organisés au cours de l’été : le tournoi du 14 juillet, le tournoi Robin, le tournoi Lafflers, le tournoi Calda ont lieu en juillet et en août ; le tournoi De Ménias, patronné par l’association des anciens internationaux, clôture sympathiquement la saison vers la mi-septembre.
Ces dernières années, la municipalité a apporté un soutien décisif au volley-ball en décidant l’implantation de deux terrains à l’extrémité de la digue. Utilisés l’été par les estivants ou à l’occasion de compétitions, ils sont aussi consacrés à l’enseignement des rudiments de ce sport aux plus jeunes, sous l’égide d’un moniteur du CALM. Gageons que, d’ici à quelques années, ces espoirs assureront la relève, comme beaucoup d’autres avant eux.
Villers-sur-Mer peut donc s’enorgueillir d’avoir contribué, sous l’égide de la municipalité et du président de la section locale, et grâce au soutien de certains partenaires comme le casino, à la promotion du volley-ball.
Paradoxalement, d’autres stations balnéaires de la Côte Fleurie ou de la côte de Nacre n’ont pas développé le beach-volley alors qu’elles disposaient de toutes les infrastructures nécessaires (en premier lieu des plages de sable fin aussi accueillantes que la nôtre.)
On peut le regretter et il nous reste à espérer qu’elles suivront notre exemple, car ce sport, qui fait partie intégrante de la tradition villersoise a contribué, ici même, à l’émergence de grands talents, tant  masculins que féminins.